Article paru dans la Gazette des armes n° 499 de juillet-août 2017

Le monde à l’envers

vendredi 21 juillet 2017, par Jean-Jacques BUIGNE membre du CA de la FPVA

Après l’attentat de Paris où un terroriste a percuté un véhicule de gendarmerie, la presse unanime s’est émue qu’un individu «  fiché S » puisse être tireur licencié et conserver ses autorisations de détention.

Cela veut dire « sureté de l’Etat » et ce fichier est géré par la DGSI. Il s’agit de signaler aux forces de l’ordre un individu d’une « dangerosité » présumée qui ne repose sur aucune incrimination pénale.
Mais alors, un tireur qui a des «  mots avec son voisin » peut faire l’objet d’une saisie administrative avec inscription au FINIADA ! Pire encore, la victime qui dépose plainte et qui est inscrite au TAJ se voit souvent retirer ses autorisations suite aux nombreuses erreurs de ce fichier (19 %). Y aurait-il deux poids, deux mesures ?