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Le fiasco des armes de « l’ultra-droite »

lundi 25 janvier 2016




19 janvier 2016. Dans une version officielle, les journaux nous apprennent que la gendarmerie de Gironde perquisitionne « dans les milieux de l’ultra-droite » et découvre « un véritable arsenal » : une trentaine d’armes à feu et « deux cents kilos de munitions ». Une cinquantaine de gendarmes intervient chez deux personnes, le père (apparemment pas très sain d’esprit) et son fils, ce dernier ayant déjà eu maille à partir avec la justice (pour avoir jeté un cocktail Molotov sur une mosquée – c’est dire sa proximité avec les milieux islamistes).
Père et fils ont été arrêtés et vont faire l’objet de mesures administratives ou judiciaires.

Mais une vérité moins officielle transparaît sur la page Facebook de la gendarmerie qui pavoise avec la photo de cette magnifique prise de guerre.
Sur cette photo on reconnaît 6 baïonnettes et les armes de poing suivantes : un revolver Gasser, trois revolvers du XIXème siècle, un revolver Lefaucheux en 12 mm, 4 répliques. Pour les armes d’épaule, il y a une réplique à poudre noire, quelques fusils de chasse à deux canons en catégorie D1, une Winchester 1866, un Smith Ruben et d’autres armes que l’on distingue mal.
Bref, qualifier d’arsenal des armes de catégorie D2 libres à la détention et des armes de catégorie C, c’est pour justifier le déploiement de force.
On peut se réjouir pour les gendarmes, cette grande saisie d’armes va pouvoir nourrir les statistiques. Et peut être trainer au tribunal celui qui n’aura pas déclaré ses armes de catégorie C.