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Quand des collectionneurs arment des truands

vendredi 26 octobre 2012




Le journal Ouest France fait son titre dans son édition du 16 octobre, sur des collectionneurs indélicats.

À l’UFA nous sommes attristés par cette mauvaise image du collectionneur donnée par la grande presse ! C’est d’autant plus déplorable que ce quotidien excelle dans le genre !

Pour s’intéresser aux faits, si le trafic est évident, appeler des voyous ou des trafiquants par le terme de « collectionneurs » relève de l’escroquerie morale et intellectuelle !
Apparemment, la justice ne s’est pas trompée de cible en condamnant
lourdement les truands tout en faisant preuve de mansuétude pour de paisibles pépères retraités ne détenant que quelques pétoires bien peu dangereuses, pour certaines destinées à être déclassées. Par exemple des revolvers en calibre .320 hammerless que certains appellent Bull Dog à tort et que beaucoup de professionnels de l’antiquité militaire (sourds à nos conseils) ayant « pignon sur rue » vendent un peu partout en France en toute impunité tant la loi sur ce point précis est complètement absurde. Mais sed lex dura lex.

En septembre 2013 beaucoup d’armes actuellement classées indûment dans les catégories interdites aux collectionneurs seront, du moins nous osons l’espérer, libérées en catégorie des armes de collection.
Il en est des armes de collection et des collectionneurs comme du cholestérol !
Plus vous abaissez le taux admissible, plus vous vendez de pilules et vous avez de malades…

Plus vous interdisez certaines armes dignes de figurer dans un musée plus vous créez de délinquants potentiels, idéals par ailleurs à interpeller car bien peu dangereux.
Beaucoup de politiques de tous bords ont compris cela, apparemment une certaine presse régionale non… Sauf quand un journaliste se fait interpeller au Mans avec un Opinel…

Imaginez le titre :
Un serial killer digne de «  Jack l’éventreur interpellé au tribunal du Mans ! » Quelle rigolade non ?

Tout ce qui est excessif est négligeable, il serait donc temps de comprendre qu’un collectionneur, un vrai, n’est pour rien dans ces histoires qui ne concernent que la voyoucratie.
L’amalgame est intolérable !


Voir en ligne : L’article de Ouest France