Accueil > Accueil > Le revolver mle 1892 ce mal aimé !
Le revolver mle 1892 ce mal aimé !
lundi 19 décembre 2011
Tous les amateurs d’armes déplorent la volonté du gouvernement de vouloir classer le 1892 dans une "restrictive" ce qui empêchera les collectionneurs de le détenir librement.
Trouver une dangerosité à cette arme conçue il y a 120 ans laisse perplexe. Mais en fouillant dans l’histoire, un de nos correspondant a trouvé un évènement survenue en 1892 qui peut être, refroidit les autorités.
Avant d’être une histoire de cartouches métalliques à poudre sans fumée, c’est aussi une grande inovation en "Chimie" arrivant à la portée de tous à cette époque... Mais ce revolver n’a tiré des munitions à poudre sans fumée que quelques années plus tard.
Le 8 novembre 1892, une bombe destinée à faire sauter les bureaux de la compagnie des mines de Carmaux est amenée par le concierge du bâtiment au commissariat de police de la rue des Bons Enfants (Paris). C’est l’anarchiste Emile Henry le coupable.
Cette action a d’ailleurs donné lieu à une chanson de Guy Debord : La Java des Bons-Enfants.
- Calibre : 8 mm spécifique Capacité du barillet : 6 coups Fabricant : Manufacture d’armes de St Etienne Production de 1892 à 1924 385 000 exemplaires. Utilisation : Armée Française en 1914/ 18 puis en 1940 (principalement les Officiers), Gendarmerie entre les deux guerre, fin de carrière chez les gardiens de prison dans les années 60 |
Du fait des destructions subies pendant les deux guerres, les guerres coloniales et celles effectuées par les pouvoirs publics depuis ces 30 dernières années, le 1892 est devenu une arme rare très recherchée par les collectionneurs. La munition 8 mm est une munition d’arme de poing peu performante largement dépassée dès le début du XXe par les munitions américaines en cal 38 et 45, et, les munitions allemandes en 9 mm parabellum. Elle n’est plus fabriquée en France depuis de nombreuses années. Largement dépassée dès le début de la première guerre mondiale à cause du mauvais choix de sa munition, le 1892 reste certainement la plus belle fabrication de la Manufacture Nationale de St Etienne et témoigne de l’extraordinaire savoir faire de l’arquebuserie française de la fin du XIXe |