Témoignage

La réglementation des armes au Chili.

Ou l’art de régresser !

samedi 28 mai 2011, par Robert Brooker

J’étais au Chili il y a peu de temps et la première fois que j’ai été dans ce pays c’était en 1955. Alors, il n’y avait pas de réglementation des armes. Le simple particulier pouvait détenir toutes les armes possibles. À noter qu’à cette époque on pouvait se promener la nuit sans peur et sans problème à Santiago.

Mais quand le communiste Allende a pris le pouvoir, il a institué une loi qui interdisait toutes les armes au particulier. Les collectionneurs ont caché leur trésor et seuls les imbéciles ont déclaré leurs armes. Depuis lors :

- Impossible de se promener en ville le soir, qui se révèle plein de dangers,

- Beaucoup d’armes antiques ont été vendues en Europe ou à l’Argentine toute proche,

- Ce qui est parfaitement curieux est que le Kalashnikov est autorisé à condition que le « piston de transmission des gaz » soit absent. Mais on trouve facilement des « pistons » au marché noir.

- Impossible de collectionner les munitions qui ne sont pas autorisés au Chili. Les collectionneurs vont faire leurs achats en Argentine et les importent au Chili en contrebande.

- Les nombreux armuriers qui existaient en 1955 on pratiquement tous disparus.


Propos receuillis lors du congrès de la FESAC le 27 mai 2011