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Définition de la loi et de la justice

samedi 9 septembre 2017


La Loi dans son sens le plus large correspond à une norme juridique, quelle qu’en soit la nature.
La loi est prescrite par le parlement, représentant du peuple souverain et donc titulaire du pouvoir législatif.


On parle parfois de législation comme synonyme de loi, même si, la législation englobe également le règlement (décret, arrêté,...) qui lui aussi fixe des règles générales et impersonnelles, mais dont l’auteur est le pouvoir exécutif.
Mais, la de loi se distingue également du contrat et du Traité (qui résultent d’une négociation entre égaux : citoyens ou Etats), ainsi que de la tradition (us et coutumes), de la jurisprudence (décisions des tribunaux) et de la Constitution (loi fondamentale de l’Etat).
Conformément au principe du « contrat social », ces règles régissent la vie en société.
Dès lors, compte tenu de la nature du matériel ici concerné, elles ont un impact très important sur les modalités de la collection du matériel d’origine militaire.

La justice


Il existe de multiples représentations symboliques de la justice. Le symbole le plus répandu représente une femme, parfois les yeux bandés, tenant dans sa main droite un glaive et dans sa main gauche une balance. En effet, le juge doit peser sa décision. En effet le juge doit être impartial et équitable, il représente l’égalité.

La balance constitue sans doute le symbole le plus ancien de la fonction de juger. Elle est par exemple présentée dans plusieurs mythologies antiques comme un moyen de peser les âmes après la mort pour déterminer la valeur d’un individu (la balance de la Déesse Grecque Thémis ou de la déesse Maat égyptienne). La balance fait référence à l’idée d’équilibre et de mesure : elle rappelle tant l’objectif de la justice (la conciliation et l’apaisement des intérêts en conflit) que le moyen d’y parvenir (départager chacun en pesant le pour et contre). La balance vient à ce titre symboliser le travail du juge au cours de son délibéré : prendre la mesure de chaque argument pour parvenir à une décision équilibrée. Elle symbolise aussi l’impartialité nécessaire au fonctionnement de la justice, qui ne doit pencher en faveur d’aucune des parties.

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La salle des deux Maât


Le glaive, symbole de puissance, rappelle quant à lui que la justice n’est rien sans la force qui permet de la faire appliquer : juger ne consiste pas seulement à examiner, peser, équilibrer, mais encore à trancher et sanctionner. Le glaive constitue d’ailleurs l’un des attributs symboliques traditionnels de ce monopole de la violence physique légitime qui caractérise l’État souverain. Le glaive désigne ainsi ce que juger peut avoir de douloureux : la détermination de ce qui est juste n’est pas seulement affaire d’appréciation intellectuelle, elle implique surtout une décision finale, exécutoire, tranchant définitivement un conflit entre des intérêts divergents.





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