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Article paru dans la Gazette des Armes n° 474

Reina, MAS 50, Unique V49, X51 et X51 bis

Projet de liste de déclassement.

dimanche 31 mai 2015, par Erwan


Cet article présente un des items que nous proposons au déclassement. Avant de le lire, il est utile de consulter la page précédente.
Les armes présentées dans cette page font parties de la préhistoire des armes.
Nous souhaitons les faire inclure dans la liste de déclassement du fait de leur intérêt culturel, historique ou scientifique au sens de la loi [1].


Carabines semi-automatiques françaises Reina, MAS 50, Unique V49, X51 et X51 bis.

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La carabine semi-automatique Reina, calibre 22 LR a été commercialisée par Manufrance de 1954 à 1984. A ce titre, elle fait partie de notre patrimoine natio- nal. (Catalogue Manufrance)

Il s’agit des carabines semi-automatiques françaises Reina, MAS 50, Unique V49, X51 et X51 bis. Beaucoup de leurs détenteurs les conservent d’ailleurs en toute bonne foi, ils ignorent totalement que ces armes sont aujourd’hui classées en catégorie B.

Beaucoup de leurs détenteurs les conservent d’ailleurs en toute bonne foi, ils ignorent totalement que ces armes sont aujourd’hui classées en catégorie B.

C’était le cas du détenteur d’une Reina.
Ce septuagénaire s’était vu offrir cette carabine par son père pour ses vingt ans en 1965. Il a été fort étonné et aussi un peu scandalisé, lorsque nous lui avons appris qu’il était, sans le savoir, dans l’illégalité depuis 1995 en conservant cette carabine.

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Tireur avec carabine Unique acquise en 1952 et détenue avec une autorisation à vie Mle 13.
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La carabine « Unique » X51 bis avec laquelle beaucoup de tireurs aujourd’hui sexagénaires se sont initiés au tir. Cette série fabriquée par la célèbre firme de Hendaye, aujourd’hui disparue, a commencé en 1949 avec la V49 et a été poursuivie deux ans plus tard avec la X51 sur laquelle la longuesse en bakélite de la V49 avait été rem- placée par une pièce en noyer. En 1964, Unique a commercialisé une version de luxe de la W51 : la X51 bis, dotée de battants de bretelle, d’une rainure pour la fixation d’une lunette, d’une hausse tangentielle à curseur et d’un guidon sous tunnel.

Certains lecteurs nous objecteront qu’il existe d’autres carabines semi-automatiques en calibre .22, tout aussi rares et intéressantes sur le plan technique et historique. Toutefois, pour avoir l’espoir de faire aboutir notre demande, il faut éviter de proposer le classement en catégorie D d’un trop grand nombre de modèles.

Aussi nous sommes-nous limités à ces beaux produits d’une industrie armurière française aujourd’hui disparue, qui n’ont jamais posé aucun problème de sécurité publique et n’ont été classés en 4e catégorie (catégorie B aujourd’hui) qu’à la suite d’une mesure collective motivée par la volonté du gouvernement de porter un coup d’arrêt définitif à la prolifération de fusils d’assaut en calibre .222 Remington, sur lesquels la fonction du tir par rafales avait été plus ou moins définitivement supprimée.






[1Loi n°2012-304 du 6 mars 2012, notamment l’art 2 qui modifie l’« Art. L. 2331-2. - I du Code de la Sécurité Intérieure.

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